Comme indiqué dans les colonnes du Figaro, l’allocation chômage est destinée à indemniser les salariés du secteur privé ainsi que certains collaborateurs du secteur public. Son objectif est de faciliter le retour à l’emploi, de soutenir la consommation, de maintenir le pouvoir d’achat des ménages et de lutter contre la pauvreté des personnes sans emploi.
Chaque année depuis la mise en place de l’assurance chômage en 1958, le montant de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) est révisé le 1er juillet. En 2023, « ce revenu de remplacement versé par Pôle Emploi aux personnes inscrites comme demandeurs d’emploi et involontairement privés d’emploi” subira deux augmentations successives : une première le 1er avril 2023, suivie d’une seconde le 1er juillet de la même année. Découvrez combien vous toucherez comme allocation-chômage grâce à la revalorisation exceptionnelle qui intervient ce mois d’avril.
Combien de personnes sont concernées par cette double hausse de l’allocation-chômage ?
Force ouvrière s’est réjouie dans un communiqué de la réévaluation exceptionnelle de 1,9 % des allocations d’assurance chômage au 1er avril.
« Cette initiative collective des organisations syndicales fait suite à une hausse de l’inflation et à la baisse du pouvoir d’achat des demandeurs d’emploi ».
Approximativement 1,7 million de personnes, soit 76 % des bénéficiaires (à l’exception de ceux inscrits à Pôle emploi depuis moins de six mois), seront touchées par cette double augmentation.
Allocation-chômage : découvrez combien vous toucherez grâce à la revalorisation exceptionnelle
Comme relayé par le site lexpress.fr, « le montant moyen net versé aux chômeurs indemnisés s’évaluait à 1 006 euros en février », selon l’Unédic. En conséquence, la revalorisation se traduit par une augmentation d’un peu plus de 19€ sur cette base.
La CGT déplore une revalorisation déconnectée de la précarité des chômeurs et des augmentations des minima sociaux et du Smic.
Les associations soulignent que les prix ont augmenté en moyenne de 6,2 % sur un an, mais jusqu’à 15 % sur les produits de première nécessité, tandis que les achats de produits alimentaires ont chuté de près de 9 % fin 2022 selon l’Insee.