La technique redoutable du brandjacking vise à exploiter le nom d’une marque pour détourner sa clientèle et l’attirer vers une autre entité malveillante. Découvrez plus de détails dans les prochaines lignes de notre article.
Alerte vigilance : L’UFC-Que Choisir dénonce une montée alarmante du brandjacking en France ! L’équipe rédactionnelle d’Il Est Encore Temps vous fait le point.
Alerte : L’UFC-Que Choisir dénonce une montée alarmante du brandjacking en France !
Dans son dernier numéro, l’association de défense des consommateurs explique que « cette pratique, malheureusement légale, est rendue possible par l’achat de mots-clés correspondant à des termes précis, ou même en achetant le nom d’une société concurrente à Google, qui domine très largement le marché du référencement ».
Certaines entreprises friandes du brandjacking tirent profit de la situation pour « abuser les consommateurs ».
« Depuis quelques mois, de nouvelles pratiques, plus agressives, ont fait leur apparition, et notamment le démarchage téléphonique », dévoile l’UFC-Que Choisir qui raconte le cas d’un homme contacté par une entreprise se faisant passer pour Carglass pour le pousser à remplacer son pare-brise de plus de quatre ans.
Ces marques victimes de cette arnaque !
Mais en réalité, l’entreprise en question n’est pas vraiment Carglass. De manière surprenante, le site de la marque usurpatrice se positionne en tête des résultats de recherche sur Internet. Carglass se retrouve en deuxième position derrière glass-express.fr.
Plusieurs marques ont été victimes de cette situation. C’est le cas de la société Comme j’aime, victime elle aussi, de ce phénomène de détournement de marques.
Cette dernière est classée en seconde position derrière « Dietbon » qui se définit comme « repas minceur à domicile »… La vigilance est de mise.
Pensez à toujours vérifier que l’adresse Internet du site se termine par le « .fr » Parfois aussi des couleurs qui changent ou encore une police de caractères différente suffisent à vous mettre la puce à l’oreille.