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Afin d’éviter les squatteurs, ces propriétaires ont trouvé une solution astucieuse

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Les squatteurs de maisons vides sont une crainte pour de nombreux propriétaires et locataires. C’est pourquoi certains ont mis en place une « protection par occupation » importée directement des Pays-Bas. Nous allons voir les détails dans cet article. Ne quittez pas !

Des « résidents temporaires »

Certains propriétaires essaient de faire venir des « résidents temporaires » pour éviter que leur maison vide ne soit squattée. Originaire de Hollande, ce système attire en effet de plus en plus de monde, rappelle Le Figaro.

Alors, en l’absence des occupants réguliers d’une maison, certaines entreprises assurent la « protection par occupation ». Précisément, ce sont des « résidents temporaires » qui s’installent dans un logement pour éviter qu’il ne soit squatté ou détérioré.

Des « résidents jetables » selon l’association DAL

Ce concept est particulièrement captivant pour les propriétaires qui craignent que leur maison ne soit squattée après leur absence. D’ailleurs, ce système s’étend non seulement aux résidences principales et secondaires, mais également aux bureaux et autres types de bâtiments.

Si cette idée semble faire consensus chez les propriétaires, ce n’est pas le cas de l’association Droit au logement (DAL). En effet, celle-ci ne trouve aucun avantage à ce concept. Concrètement, elle considère les résidents comme des « locataires jetables » dont les droits (comme la vie privée et les abris insalubres dans lesquels ils vivent) ne sont pas respectés.

Une « forme de travail déguisée » pour éviter les squatteurs

Les « résidents temporaires » profitent du logement où les propriétaires paient l’eau et l’électricité. Cependant, ils doivent payer une petite somme et ne doivent pas s’installer avec des enfants et des animaux domestiques. De plus, une fois la période de bail terminée (à partir de 2 mois 18 mois), les occupants doivent quitter les lieux.

À vrai dire, il s’agit là d’une pratique en contradiction avec l’association DAL. Cette dernière  considère cela comme une « forme de travail déguisée ».