Finalement, quelle est la meilleure option : devenir propriétaire ou rester locataire ? L’équilibre semble pencher en faveur de la seconde !
Voici pourquoi beaucoup feraient mieux de rester locataire.
Comme expliqué par une étude parue ce début septembre par le courtier Meilleurtaux, il devient pour l’heure de plus en plus difficile de rentabiliser l’achat de sa résidence principale.
Alors qu’en 2021, il fallait seulement 5 ans pour rentabiliser l’achat d’un bien immobilier de 70m2, un acheteur devra désormais compter en moyenne 15 ans et six mois.
En comparaison avec 2022, c’est déjà 2 ans de plus, puisqu’au cours de cette année-là, selon le courtier, il fallait déjà compter un peu plus de 13 ans.
« Depuis 2021 la durée de détention nécessaire pour rentabiliser l’achat d’une résidence principale ne cesse d’augmenter avec un renforcement du phénomène depuis 2022 ; rappelons qu‘en 2019 il fallait moins de 2 ans pour rentabiliser son achat ! Depuis plus d’un an nous assistons à une importante remontée des taux de crédits immobiliers avec des prix qui continuent de monter légèrement ou se maintiennent », explique Maël Bernier, directrice de communication chez Meilleurtaux.
« Ces deux réalités conjuguées expliquent l’allongement de la période requise pour que l’achat devienne moins coûteux que la location. », Ajoute-t-elle.
Une disparité selon les villes.
Les experts constatent des fortes disparités selon les villes dans laquelle l’achat a été effectué.
Comme souligné dans Moneyvox, la durée de rentabilité d’un achat s’envole dans les villes « secondaires ».
A Perpignan par exemple, elle est passée à 10 ans (contre 2 ans en 2022). Même chose à Aix-en-Provence où elle est passée à 21,6 ans (contre 8 ans en 2022).
À Marseille, c’est tout à fait le contraire. Dans la Cité Phocéenne, « il faut
13 ans en 2023 pour rentabiliser son achat, contre 20 ans en 2022″.
« Si ces villes (Lyon ou Marseille) tirent leur épingle du jeu malgré le contexte actuel cela s’explique par une baisse des prix de l’immobilier. Une ville comme Metz, le prix au m² a baissé de près de 500 euros », indique Maël Bernier avant de conclure que « ce sont également des villes où les prix à la location ont augmenté permettant aux propriétaires de rentabiliser plus vite malgré la hausse des taux, la location pour un bien équivalent en parallèle ayant elle augmenté. »