Retour sur le parcours incroyable de cet homme qui a pris sa retraite bien avant l’âge de 30 ans et comment vous pouvez faire de même. Il Est Encore Temps vous raconte tout.
Si certains doivent attendre toute une vie avant de prendre leur retraite, ce n’est pas le cas de ce jeune qui, à seulement 28 ans, est déjà retraité, voici son secret.
C’est l’histoire de Martin Boulanger, racontée dans les colonnes de L’OBS. Un parcours dont beaucoup rêveraient certainement de s’inspirer. Retour sur ce témoignage très édifiant de celui qui est passé de statut de banquier d’affaires épuisé à celui d’épargnant prospère.
A 28 ans et déjà retraité, découvrez son secret : “c’est vraiment à la portée de tout le monde” !
Ce Montpelliérain de 29 ans a réussi à devenir « retraité il y a un an et demi », après avoir constitué son propre patrimoine pour atteindre l’indépendance financière, suivant ainsi le mouvement FIRE (Financial Independence Retire Early). Comprendre « Indépendance financière, retraite précoce ».
Martin, qui travaillait jusqu’à 80 heures par semaine dans des start-ups et des banques d’investissement, a toujours su qu’il devait trouver un équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie personnelle.
Dans cette optique, il a commencé à se constituer un patrimoine en investissant dans l’immobilier.
En économisant 2 000 € par mois sur son salaire de 3 500 €, lui et son partenaire ont réussi à placer entre 2 500 € et 3 000 € chaque mois, ce qui a aidé Martin à diversifier son portefeuille d’investissement.
L’objectif ultime de Martin était que ses investissements couvrent son coût de la vie quotidien, qu’il avait calculé à 2 500 €.
Il croit que n’importe qui peut atteindre l’indépendance financière et générer un petit revenu supplémentaire en construisant son patrimoine de manière diversifiée.
Martin a commencé par louer un petit appartement, puis un autre, et encore un autre.
Après un an et demi de persévérance, il a finalement atteint son objectif : la liberté financière. Il a alors pris la décision courageuse de démissionner de son travail pour devenir rentier.
Son point de vue est qu’une personne n’a pas besoin de quitter son emploi ou de gagner des centaines de milliers d’euros pour atteindre cet objectif.
Il ne s’inquiète pas des fluctuations du marché, affirmant que les gens auront toujours besoin d’un endroit où vivre et qu’il peut continuer à diversifier son portefeuille de placements dans d’autres domaines.
« Comme en prenant des participations dans des sociétés ou en créant d’autres structures », confie-t-il.
Les premières semaines après ma démission ont été un peu vertigineuses.
En tant que retraité, Martin a un contrôle total sur son temps et peut se consacrer à la gestion de ses actifs, à aider les autres à faire des investissements similaires et même à développer des entreprises à vocation sociale.
Pour Martin Boulanger, le vrai changement que la retraite a apporté, c’est qu’il a maintenant le temps de socialiser avec ses amis et sa famille. C’est selon lui, une sensation inédite.
Au lieu de travailler 80 heures par semaine, il peut désormais assister à des événements sociaux, passer du temps avec ses proches et profiter de son temps libre.
A l’école, puis en école de commerce et après au travail, j’ai toujours été dans des contraintes, avec un emploi du temps contraint, des obligations à être à tel endroit, à telle heure. Les premières semaines après ma démission, révèle-t-il, ont été un peu vertigineuses.