in

5 ans de prison pour cette famille qui roule en Ferrari mais qui perçoit des APL et du RSA

5 ans de prison pour cette famille qui roule en Ferrari mais qui perçoit des APL et du RSA
5 ans de prison pour cette famille qui roule en Ferrari mais qui perçoit des APL et du RSA !-© Shutterstock

5 ans de prison pour cette famille qui roule en Ferrari mais qui perçoit des aides sociales (APL et RSA). Plus de détails ici.

« La famille n’avait déclaré aucun revenu en 2018 » !

Trois personnes dont un couple de 37 et 41 ans, et leur fils ont été arrêtés par le groupe d’intervention régionale (GIR) pour travail illégal, fraudes sociales et blanchiment.

Selon les services fiscaux, rapporte BFMTV, la famille aurait fait l’objet d’un signalement en 2018 suite à des disparités troublantes entre leurs déclarations fiscales et leur niveau de vie apparent. « La famille n’avait déclaré aucun revenu en 2018 », peut-on lire dans Le Figaro.

Les enquêteurs auraient découvert que le père de famille, exerçant la profession de couvreur en tant qu’auto-entrepreneur, aurait omis de déclarer un chiffre d’affaires avoisinant le million d’euros, couvrant la période allant de 2015 jusqu’à mars 2019.

5 ans de prison pour cette famille qui roule en Ferrari mais qui perçoit des APL et du RSA

Les autorités ont découvert que les membres de la famille menaient un train de vie luxueux, notamment en se déplaçant à bord de véhicules haut de gamme. La mère, pour sa part, roulait dans une BMW évaluée à près de 90 000 euros.

Lors de la perquisition au domicile familial, les enquêteurs ont mis la main sur « une Ferrari de 110.000 euros » qui trônait dans leur garage.

En outre, un éventail d’objets de luxe a été découvert, dont « des montres Rolex, des téléviseurs, de la maroquinerie de luxe et un bateau à gros moteur, le tout à hauteur de 270.000 euros ».

« Durant cette période, souligne France-Bleu, tous touchaient des prestations sociales, APL et RSA entre autres. ils risquent jusqu’à cinq années de prison« .

La mère perçevait jusqu’à 13.000€ par an. Le père quant à lui, touche 36.000€ par an d’aides sociales octroyées sous condition de revenus.

Le père travaillait avec son fils en tant qu’auto-entrepreneur, « mais ce statut plafonne les revenus à 30.000€ par an« , souligne le journal Le Figaro.