10000€ de récompenses pour retrouver le tireur de l’orque de la Seine. On vous donne plus de détails dans nos prochaines lignes.
10000€ de récompenses pour retrouver le tireur de l’orque de la Seine annonce l’association Sea Shepherd, ONG de défense des océans, dans les colonnes du Parisien.
Sea Shepherd offre 10000€ de récompenses à quiconque identifiera le tireur de l’orque de la Seine.
Quiconque identifiera l’auteur du tir sur la jeune femelle qui s’est égarée dans la Seine avant d’y mourir bénéficiera de cette offre très alléchante.
Une balle a en effet été retrouvée dans le cou de l’animal. Son cadavre flottait le dimanche 30 mai dans la Seine. L’autopsie a retrouvé une munition humaine dans ses chairs. De quoi tenir en haleine scientifiques et opinion publique.
La première observation de cette jeune orque remonte au 16 mai dernier, selon toujours l’article du Parisien.
La présence de ce cétacé dans un courant d’eau douce n’avait d’ailleurs pas manqué de susciter la curiosité, avant de devenir source d’inquiétude.
Rapidement, les experts ont compris que l’animal n’était pas en bonne santé et semblait avoir du mal à retrouver son habitat naturel par lui-même.
Elle (la femelle) présentait une maladie de peau et n’avait pas su répondre aux sons de ses congénères, diffusés par les spécialistes dans l’espoir de la guider hors de la Seine.
Pourquoi l’ONG est-elle prête à débourser une aussi grosse somme ?
L’orque était morte peu après, avant que la procédure d’euthanasie prévue ne soit menée à bien. Sea Shepherd s’était mobilisé, en vue de préserver le corps du cétacé, le temps qu’il soit remorqué pour être autopsié.
En proposant les 10.000€, Sea Shepherd espère pouvoir faire avancer l’enquête en cours.
Cette «stratégie» explique la présidente de l’association en France, Lamya Essemlali a déjà marché en 2019. A l’époque, l’association tentait de retrouver et juger les marins qui avaient décapité des phoques à Concarneau (Finistère).
La découverte de cette munition dans la chair de l’orque, avait provoqué l’indignation de l’ONG, qui s’était empressée de porter plainte contre X pour «tentative de destruction d’espèce protégée».
Des faits si avérés, sont passibles d’une peine jusqu’à 3 ans d’emprisonnement mais aussi d’une amende pouvant atteindre les 150.000€.